C’est un matin de liberté, la pluie a cessé…
Un long matin de liberté.
Pour nous tous.
Une longue nuit de repos, douce et comme inattendue.
A quoi rêvais-tu?
Je courais sur une plage dans la douceur de l’eau du rivage.
Me soucie toutefois ce que je vais dire à Madrid à propos de la vie des formes.
J’ignore ce que sera lundi. Cette fois, pour la première fois depuis 2002, quelque chose noir, quelque chose obscur obstrue l’avenir.
des amis m’envoient des messages d’espoir et de résistance.
Karla me propose de me faire lire et relire en espagnol Pour ce soir.
Tout est suspendu.
L’herbe ici revit après ces trois journées de pluie.
Cette nuit il m’est arrivé de penser, rapidement, que je ‘utilisais pas assez mon cerveau.
Rire aussi de ce genre de pensée.
Et poursuivre e qui est commencé.
Hic et nunc, n’est-ce pas?
À propos des formes, puisque tu en parles ici, chère Sylvie et surtout dans le texte que tu m’as donné à lire, je te signale l’excellent dossier dans LMDA sur William Cliff. Lui s’impose des formes. Il aime s’imposer des contraintes qui l’aident à écrire. D’autre part, il dit que le fait que ses poèmes soient lus à haute voix (ou par lui ou par d’autres) lui a révélé que la contrainte, notamment celles des quatrains écrits en alexandrins donne une certaine objectivité qui permet une distance. D’autre part, la forme permet de dire des choses impudiques, très personnelles, douloureuse. Il dit :
“Quand on ne se sent pas la force d’un Proust ou d’un Claude Simon, quand on ne parvient pas à se lancer dans une oeuvre de prose aussi élaborée, aussi patiente, il faut couper. Et le vers, ça coupe ! Et une forme fixe comme le sonnet, ça coupe encore plus donc ça vous aide parce que vous pouvez avancer dans la matière.”
Cela ne l’empêche pas de pervertir la forme fixe avec ironie, de se venger d’une forme qui tyrannise, de se moquer des carcans qu’il s’est mis lui-même.
Et puis, je voulais te dire que ton cerveau, il bouillonne ! Pas de part disponible pour lui vendre du Coca, n’en déplaise à TF1 et à la bande de malfaiteurs (Joe Dalton en tête) qui va prendre le pouvoir !
salut detective!
ça me fait plaisir de te lire sur le net!!!
t’ es bath!!! hahahaha, j’ai entendu ce mot dans un morceau un peu kitsch des années 80.
Va voter detective et à domani.
je rentre ce soir à taras.
k