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détective sauvage

” Qui chante là quand tout se tait?”

Archive for February, 2008

Je m’avance masqué. Arthur Adamov

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Yannis Ritsos/ Le mur dans le miroir

Quelques aphorismes pris dans Sur une corde:

“Avec un oiseau pour oreiller, je veille des nuits entières.”

“Cet arbre, je l’ai pris pour un homme. je ne me suis pas trompé.”

“Soleil;café; une bicyclette; des vitres brisées.”

“Une cigarette. Et la lune sur ta poitrine.”

“Jaune, jaune, jaune- crie l’oiseau du Sud.”

“Là, au croisement d’une chouette et d’un rossignol, se trouve ma croix.”

“Comme le temps s’effondre tranquillement dans la poésie.”

“Et maintenant qu’on lui a retiré le baîllon, comment va-t-il faire pour parler?

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arbre de poète mexicain

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douce et un peu triste, la couleur des fleurs

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Printemps

Toi qui t’avances sur le chemin
invisible
quelques fleurs à la main
que nul ne voit
à part toi
quel est ton nom

regardant dans l’eau de la fontaine les pétales des abricotiers
je parviens à épeler lentement un nom
dans une langue étrangère
P-r-i-m-a-v-e-r-a

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Une promenade verte en compagnie de Karla

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Il y a des amis dont la présence continue de hanter les paysages bien après leur départ. K. est au Mexique, mais elle se promène toujours dans les prés, non loin de chez moi.
Amis très chers, dont la patience est grande, continuez à arpenter les près, à vous asseoir sous les arbres, la nuit, à regarder la lune.
Nous avons besoin de vous savoir là, en ouvrant l’armoire, en ouvrant la bibliothèque, une promenade vertecomme des pensées et des fleurs tombant d’entre les livres, d’entre les draps.

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rouge comme les joues du louprouge comme les joues du loup

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Rouge comme les joues du loup

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Schéhérazade et son romancier

“En chaque poète il y a une femme qui exprime la féminité mieux que n’importe quelle autre femme non poète.”
Cette phrase pour saluer le jour et un écrivain iranien génial, Réza Barahéni, né à tabriz, la ville bleue où j’irai un jour. Elle est extraite du livre dont le titre est donné plus haut. Un écrivain extraordinaire, entre Orient et Occident.
A lire, en urgence.
Pour voyager, rêver, lire, écrire.
J’aimerais ici une image bleue de Tabriz, une photo de Nicolas Bouvier, par exemple.

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MÊME LES RENNES ONT DES AILES

Rien à ajouter. Un mystère s’ajoute à d’autres. Un visage, de la musique. C’est tout.
Ainsi le visage triste de la jeune femme noire ferait partie de ces détails dont on se souvient longtemps, sans savoir exactement l’importance qu’ils ont pour qu’on les conserve ainsi. De la même façon, n’ai-je pas été saisie par l’image d’un buisson aux fruits rouges fixée en moi de manière durable, isolée du reste du paysagehivernal où je l’avais vue ?
Ces détails, le visage triste, les fruits rouges, le foulard de soie mauve noué au cou d’un vieil homme aux cheveux blancs, constituent une somme à laquelle je peux puiser pour constituer un pays de la mémoire qui me soit personnel et presque heureux. Je suppose qu’il en est ainsi pour chacun d’entre nous. Plutôt que de me souvenir, et pourtant il m’arrive tout de même d’y penser, de réflexions comme celles de Leopardi sur la langue, des détails deviennent aussi présents et vivants que des événements, privés ou publics.
J’ai essayé de téléphoner à la maison de retraite pour obtenir ma mère. Mais son téléphone est toujours en dérangement. De la sorte, j’ai eu une infirmière que j’ai chargée de lui adresser mon bonjour. Eloge de la fuite.

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