$wpsc_version = 169; » Paradis des célibataires/Tartare des jeunes filles détective sauvage

détective sauvage

” Qui chante là quand tout se tait?”

Paradis des célibataires/Tartare des jeunes filles

A lire aux éditions Allia, de curieux et beaux textes de Melville, un auteur dont la modernité ancienne réjouit ceux qui aiment à la fois la marche et la mer. C’est un petit livre bleu, facile  à emporter partout et qui tient bien dans la main. Littérature ancienne, qui, aux yeux de M.S, ancien futur président, n’a aucun intérêt por la formation des étudiants. En effet, à quoi pourrait bien servir la littérature? Qu’elle soit ancienne ou moderne ne changeant rien à l’affaire.

Dans les petits textes de Malville, il est question de froid, de grand froid vif, de neige bien sûr mais aussi de papier. On y trouve aussi un cheval noir et des jeunes filles pâles, très pâles. Il y a aussi des feuilles blanches et une réflexion de Melville à propos de Locke:”qui, pour démontrer en théorie, l’absence d’idées innées chez l’homme, comparait l’esprit du nouveau né à une feuille de papier blanc..”

La montagne s’appelle le mont Peinedouleur et ce nom m’a fait penser au mont Spazzavento dont parle F. Temple dans sa lettre à Curzio Malaparte, publié par Jacques Brémond. D’ici, on aperçoit à peine le mont Ventoux, mais il est là, tout près.

Ces jeunes filles en enfer sont des ouvrières et travaillent douze heures par jour, six jours sur sept à la fabrication du papier. Certaines se tiennent devan une sorte d’épée qui découpe les chiffons et Melville ému s’étonne des usages de tout ce papier fabriqué là, en enfer, dans le Tartare des vierges.

Et moi je m’étonne que la souffrance soit partout la même, et le froid et la tristesse.

Mais le printemp agite le ciel, ma poitrine est remplie d’hirondelles et la poésie contnue. Je lis Huidobro, poète chilien, et escalade avec lui le ciel et la Tour Eiffel!

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