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détective sauvage

” Qui chante là quand tout se tait?”

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arbre de poète mexicain

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douce et un peu triste, la couleur des fleurs

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Printemps

Toi qui t’avances sur le chemin
invisible
quelques fleurs à la main
que nul ne voit
à part toi
quel est ton nom

regardant dans l’eau de la fontaine les pétales des abricotiers
je parviens à épeler lentement un nom
dans une langue étrangère
P-r-i-m-a-v-e-r-a

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Une promenade verte en compagnie de Karla

green-promenade.jpg

Il y a des amis dont la présence continue de hanter les paysages bien après leur départ. K. est au Mexique, mais elle se promène toujours dans les prés, non loin de chez moi.
Amis très chers, dont la patience est grande, continuez à arpenter les près, à vous asseoir sous les arbres, la nuit, à regarder la lune.
Nous avons besoin de vous savoir là, en ouvrant l’armoire, en ouvrant la bibliothèque, une promenade vertecomme des pensées et des fleurs tombant d’entre les livres, d’entre les draps.

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rouge comme les joues du louprouge comme les joues du loup

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Rouge comme les joues du loup

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Schéhérazade et son romancier

“En chaque poète il y a une femme qui exprime la féminité mieux que n’importe quelle autre femme non poète.”
Cette phrase pour saluer le jour et un écrivain iranien génial, Réza Barahéni, né à tabriz, la ville bleue où j’irai un jour. Elle est extraite du livre dont le titre est donné plus haut. Un écrivain extraordinaire, entre Orient et Occident.
A lire, en urgence.
Pour voyager, rêver, lire, écrire.
J’aimerais ici une image bleue de Tabriz, une photo de Nicolas Bouvier, par exemple.

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MÊME LES RENNES ONT DES AILES

Rien à ajouter. Un mystère s’ajoute à d’autres. Un visage, de la musique. C’est tout.
Ainsi le visage triste de la jeune femme noire ferait partie de ces détails dont on se souvient longtemps, sans savoir exactement l’importance qu’ils ont pour qu’on les conserve ainsi. De la même façon, n’ai-je pas été saisie par l’image d’un buisson aux fruits rouges fixée en moi de manière durable, isolée du reste du paysagehivernal où je l’avais vue ?
Ces détails, le visage triste, les fruits rouges, le foulard de soie mauve noué au cou d’un vieil homme aux cheveux blancs, constituent une somme à laquelle je peux puiser pour constituer un pays de la mémoire qui me soit personnel et presque heureux. Je suppose qu’il en est ainsi pour chacun d’entre nous. Plutôt que de me souvenir, et pourtant il m’arrive tout de même d’y penser, de réflexions comme celles de Leopardi sur la langue, des détails deviennent aussi présents et vivants que des événements, privés ou publics.
J’ai essayé de téléphoner à la maison de retraite pour obtenir ma mère. Mais son téléphone est toujours en dérangement. De la sorte, j’ai eu une infirmière que j’ai chargée de lui adresser mon bonjour. Eloge de la fuite.

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Quatre mois!

Quatre mois depuis l’accident.
Je suis retournée chez le coiffeur.
J’ai lu le Printemps de Bruno Schulz.
Je marche toujours de travers.
Je suis allée à la maison de retraite.
Je n’ai pas acheté de roses jaunes.
Mais je me suis souvenue que mon ami Denis Hirson m’avait demandé d’apporter à D.S, à la Maison des Ecrivains, rue de Verneuil, une rose jaune, il y a deux ans au moins. Ce que je fis.
Je ne conduisais pas ma voiture aujourd’hui, la laissant conduire à mon fils.
Nous avons fait des courses.
J’ai acheté une robe à ma mère qui était ravie comme une petite fille.
Nous lui avons donné une nouvelle montre et une nouvelle petite horloge. Les deux fonctionnent à pile.
Nous avons sorti le petit coffret à bijoux pour lui montrer ses possessions, en particulier les montres en or.
Bastien a remis l’horloge murale à l’heure. Et le temps a resserré son emprise sur la petite chambre et la vieille dame qui l’occupe.

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Le printemps de Bruno Schulz

extrait du Printemps:

“Le principal est de ne pas oublier – comme Alexandre le Grand l’avait oublié – qu’aucun Mexique n’est le dernier, qu’il n’est qu’un point de passage, que le monde continue au-delà, et qu’après chaque Mexique s’ouvre un autre Mexique, encore plus éblouissant.”

Bruno Schulz écrivait et dessinait aussi.Il vivait en Pologne où il mourut dans la rue, assassiné par un nazi.

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